Peut-on mourir d’amour ? Peut-on vivre sans être déchiré par les sentiments amoureux que l’on peut éprouver pour une personne ? C’est que nous raconte Maurice Daccord avec une écriture mélancolique, douce, belle dans « Les pianos désaccordés »…
Voici un passage que j’aime particulièrement :
« Depuis que Martha était partie la vie de Frédéric coulait comme un robinet d’eau tiède.
Désormais il y aurait un avant, et un après.
Elle l’avait révélé à lui-même, lui avait tout appris, jusqu’à son talent. C’est pour elle qu’il composait, se dépassait, s’élevait.
Plus cultivé, plus réfléchi, plus grave, voilà l’homme qu’il était devenu, voilà l’homme qui était en train de sombrer… »
Pourquoi j’aime ce livre…
Ce n’est pas un livre que j’aurai naturellement acheté. J’aurai eu peur qu’il soit trop triste, trop sombre, trop mièvre… Mais je suis très heureuse d’avoir reçu ce livre de L’Harmattan, car cette maison d’édition est réputée pour éditerde belles lectures. J’ai adoré ce bouquin. L’amour est un vaste sujet souvent casse-gueule et plutôt facile. Celui des artistes l’est tout autant. « Les pianos désaccordés » est un savant mélange de pudeur et d’émotions pour en faire un roman délicieux.
En lisant Maurice Daccord, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Philippe Djian dans ses premiers romans (37.2° le matin, Bleu comme l’enfer), mais sans le côté politiquement incorrect de cet auteur de génie. Tout comme Djian, c’est une histoire d’anti héros, d’écorchés vifs… Maurice Daccord est plus consensuel, mais il est parfait dans cet entrelacs de sentiments, de personnages ambigus, amoureux, parfois malheureux. Ils ne sont jamais désespérés, et pourtant ils sont complexes, torturés, vulnérables comme certains d’entre nous.
N’hésitez pas à vous jeter dessus ! Vous adorerez vous aussi les 152 pages de Maurice.
Pour la petite histoire, « Les pianos désaccordés » est le sixième ouvrage de cet écrivain. Maurice Daccord a été enseignant, directeur d’hôpital et même Sous-Préfet. Quel bonheur qu’il ait quitté le service public pour nous offrir ce petit bijou.
Pour commander cet ouvrage…
L’harmattan, version brochée 16,00€ – version numérique 11,99€
Fnac, version brochée 16,00€ – version brochée à retirer en magasin 15,20€
La communication, c’est un métier. Un vrai métier, difficile et exigeant. Il ne suffit pas de savoir s’exprimer pour savoir communiquer. C’est un art oscillant entre manipulation et psychologie. Ça vous choque ? Ça ne devrait pas ! La communication, ce n’est, ni plus, ni moins, que la transmission d’un message envers une audience grâce à des méthodes, des moyens et des techniques. Savoir déterminer l’art et la manière demande compétences, éthique et subtilité.
La communication, un métier fascinant qui s’inspire de la science…
Ce qui est fascinant, c’est que pour qu’un message soit bien reçu, compris, intégré, nous utilisons des savoirs pointus en psychanalyse, psychologie, philosophie, sociologie, neuroscience, ethnologie, histoire, géopolitique(cette liste est non exhaustive bien sûr) …
Toute la communication est basée sur des expérimentations, sur la connaissance de l’être humain, de ses réactions, de ses comportements, de ses aptitudes à comprendre, analyser, à passer à l’action. En effet, nous ne communiquons pas de la même façon selon notre culture, le pays d’où nous venons, notre âge, notre sexe, nos croyances, nos habitudes, notre passé, ce que nous sommes intrinsèquement… Les processus affectifs, cognitifs et inconscients sont aussi pris en compte, tout comme notre besoin d’appartenance et/ou d’indépendance, notre communication interpersonnelle (d’une personne à une autre), notre communication en groupe (en communauté), notre communication de masse (télévision, radio, etc…). Tout est imbriqué, car chaque action de notre quotidien a un impact sur nous. Tout est étudié pour savoir faire passer un message avec l’impact le plus puissant possible.
La Com’ dans l’Histoire aussi…
Aujourd’hui, la communication est adaptée, fréquente, incroyablement efficace, utilisée dans le business et le showbiz beaucoup, mais aussi en politique. De tout temps, elle a toujours existé :
Michelle Obama maîtrise mieux que quiconque la Com’. Elle, la fameuse première dame préférée des américains, communique sur ses actions en faveur des étudiants, de la santé et des femmes. Fortement plébiscitée, elle arrive à avoir une popularité plus forte que celle de son époux et lui permet d’obtenir son second mandat.
Stokely Carmickael, étudiant non-violent et noir dans les années 60 lance le terme de Black Power pour lutter contre la ségrégation raciale aux Etats Unis. Son gimmick sera repris par Martin Luther King et Malcom X. Communication maximum pour faire passer leur courant de pensée. Ils obtiendront gain de cause.
Hitler, mieux que quiconque comprend le pouvoir de la Com’ et l’utilise pour faire la promotion de ses idées nazies (propagande) et prend le pouvoir grâce à elle.
Napoléon a compris, lors de la Révolution, que la force des mots peut faire et défaire des hommes et des idées. La presse devient alors un enjeu crucial pour lui. Il devient le patron de celle-ci et maîtrise tout ce qui se dit, tout ce qui s’écrit.
Louis XIV décide de se faire appeler le Roi Soleil. Il fait construire Versailles, et met en place un protocole hallucinant qui perdurera jusqu’à la Révolution. Il fait alors passer le message à l’aristocratie et à la noblesse (après la Fronde) que le boss, c’est lui…
Jules César et Cléopâtre s’en servaient pour prendre et asseoir leurs pouvoirs auprès de leurs peuples, des autres pays, mais aussi auprès de leurs propres forces politiques internes.
Aristote et Platon s’en servait déjà avec leurs étudiants.
Et si l’on remonte encore dans l’Histoire, le plus fabuleux plan de Com’ (avec tout le respect qui lui est dû) est celui de Jésus! Plus de 2000 ans après, on parle encore de lui, et ses préceptes sont toujours propagés.
En politique comme dans le business, il est bien évident, qu’il faut savoir dissocier communication ET information, mais chacun l’utilise aux mêmes fins : faire passer leurs messages !
Dans le business, la communication est reine !
Apple, Walmart, Toyota Motors, Volkswagen, qui en 2017, sont répertoriées dans le Top 10 des entreprises mondiales produisent les plus gros chiffres d’affaires, communiquent en permanence.
Tout comme des entreprises dont vous avez forcément entendu parler, classées dans les 100 plus grandes entreprises dans le monde, selon le journal d’actualités économiques Les Echos : Alphabet (Google), Microsoft, Amazone, Facebook, LVMH (de grandes entreprises du luxe à la française tels que Moët, Hennessy, Louis Vuitton, etc…), Total, L’Oréal, General Motors, Hewlett-Packard, Boeing, PepsiCo, Coca-Cola, Walt Disney, American Express, Philip Morris…
Si Coca-Cola, Google et Apple communiquent pour développer leur business, sur ce qu’ils sont, sur leurs valeurs, croyez-vous vraiment que nous pouvons nous passer de le faire pour arriver à générer de la croissance et à booster la notoriété de nos entreprises et de nos marques ?
Le conseil en image, c’est de la Com’ aussi ?
Dans tous les domaines (entreprenariat, salariat, milieu associatif, politique, show-biz, dans la recherche d’un emploi, dans la séduction, tous autant que nous sommes) nous utilisons la communication non verbale. Celle qui va englober notre attitude, notre coiffure, nos fringues, notre maquillage, bref ce qui va déterminer notre style. Elle sert à exacerber nos qualités et ce que nous sommes. Elle va gommer nos imperfections le plus possible et faire de nos faiblesses, des forces. Ça aussi, c’est de la Com’ bien entendu !
Remarquez que bien souvent les patrons d’empire financier, les politiciens, les artistes et les sportifs font appel à ce type de prestations.
Avant : plutôt moches, bof et sans style, voir vulgaires. Après une bonne prestation : charismatiques, sexy, élégants(es), sympathiques.
Rappelez-vous par exemple Georges Clooney avant, et le beau Docteur Ross d’Urgence voire le séduisant Georges de What Else ! Le style, ça change tout !Ça peut même booster une carrière… Et pour cause ! Idem pour David Beckam, Blake Lively (de Gossip Girl), Beyonce, Angelina Jolie, Nicole Kidman, Rihanna, Shakira, Bradley Cooper, pour les plus célèbres. Les Français ne sont pas en reste. Les politiciens non plus.
Un style, c’est communiquer de manière non verbale. C’est un message puissant sur ce que nous sommes, surtout dans une société basée sur l’image. Ça parle de vous, de votre intégrité, de vos compétences, et votre performance. C’est cette fameuse « confiance en soi » qui changera la donne. S’exprimer avec aisance. Afficher sérénité et charme. Selon vos choix, vous serez considéré comme un winner ou un looser…
Et les Relations Presse alors, ça aussi c’est de la Com’ ?
Absolument, les Relations Presse sont aussi de la communication ! Le travail d’un(e) Attaché(e) de Presse (le mien en outre, vous le savez) consiste à relayer des informations, pour une personne ou une entreprise, auprès des médias(papier, tv, radio, web). Nous rédigeons des argumentaires (communiqués et dossiers de presse) à destination des journalistes et tous supports de communication.
Notre mission ? Servir de canal entre la presse et un client :
Gérer les sollicitations de la presse ;
Planifier des campagnes de presse ;
Gérer des invités presse ;
Rédiger des discours ;
Assurer une veille médias pour un évènement ou pour l’ensemble de la communication d’un client ;
Informer et conseiller.
Notre job est spécialisé puisque nous nous adressons à des médias uniquement. Notre champ d’action est vaste, et au bout du bout, notre cible est toutes les personnes qui n’est pas Presse (la presse étant un canal elle aussi, tout comme nous).
Par exemple :
Vous être chef(fe) d’entreprise, vous avez un litige avec des consommateurs : Relations presse.
Vous êtes politiciens, vous devez répondre à une interview et/ou faire un discours : Relations presse.
Vous êtes dans une asso et avez un message pour le grand public : Relations Presse.
Vous êtes un notable et êtes victime (ou pas) d’un scandale : Relations presse.
Tous les messages en direction de la presse seront émis par un(e) Chargé(e) de Relations Presse ou Attaché(e) de Presse. C’est une espèce de barrière qui protégera l’émetteur du message, des bourdes ou des maladresses qui peuvent être dites ou faites, et qui le diffusera le mieux possible. Ça aussi, c’est de la Com’.
Mais alors, la Com’ c’est un secteur porteur ?
Oui bien sûr, mais la communication est un secteur de spécialistes. Selon l’Observatoire Com Média, une enquête de 2018 révèle qu’un peu plus de 41.000 entreprises emploient presque 160.000 salariés(es) pour un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros environ.
C’est aussi un secteur en pleine mutation. De nouveaux jobs arrivent sur le marché de l’emploi grâce aux nouvelles technologies et aux nouvelles habitudes de consommation.
Le numérique, Internet, les réseaux sociaux, les nouveaux médias (blogs entre autres), changent la donne. Ce secteur se porte bien, recrute et créé des entreprises. C’est un marché en pleine expansion, dans lequel de nouveaux jobs supplantent de vieux métiers. Les exigences ne sont pas que sur les compétences, elles sont aussi au niveau des diplômes. Les Bac + 2 ne suffisent plus. De plus en plus de Bac + 3 ou Bac + 5ans sont requis. C’est un secteur d’avenir :
Community Manager(gestion d’une ou de communautés)
Traffic Manager(Programmation et optimisation de campagne 2.0 et suivi)
Social Media Planner(planification de la communication sur les différents réseaux sociaux)
Consultant e-Crm(Stratégie, mise en place, outils d’une clientèle online)
Consultant Marketing Médias Online(Diagnostic et gestion d’une communication 2.0)
Chargé de référencement ou Search Developpeur(Gestion du développement 2.0)
Architecte de l’information(Hiérarchie et ordonnancement des contenus)
Responsable Partenariat(Gestion des partenariat, référencement, et d’affiliation)
Responsable Affiliation(Création et développement d’un réseau de sites pour un annonceur)
Data Protection Officier(Nouveau job lié à la RGPD – Règlement sur la Protection des Données Personnelles – Gestion et Respect des DATA d’une entreprise)
Inbound Marketer(Création d’un contenu de qualité pour une bonne visibilité sur les moteurs de recherche – Marketing Permissif plutôt qu’intrusif – donner envie aux clients de venir eux-mêmes vers une entreprise donnée)
Growth Hacker(Méthode pour débloquer une situation à court terme – Utilisation de marketing digital, référencement, publicité en ligne…)
Creative Technologist(Innovation créative – PAO, communication digitale, stratégie marketing)
Pour en savoir plus, si vous cherchez un job dans la Com’ et/ou le Marketing, certains sites sont vraiment bien faits et donnent de bonnes infos : www.jobibou.com
Mine de rien, la Com’ se cache un peu partout ! Si elle a existé de tout temps, elle évolue avec son époque, ses technologies. Jobs toujours tendance, il reste que ce sont des métiers d’avenir et d’expertise qui demandent une grosse culture générale en dehors d’une énorme culture professionnelle. Mais c’est tellement fun… Moi, j’ai toujours pensé que le célèbre publicitaire Jacques Séguéla avait raison : la vie est trop courte pour travailler triste !
Ce week-end, ça bouge à Marans avec la 4ème édition du Salon de la Gastronomie, les 22 et 23 septembre 2018, de 10 à 19 heures, au Marché Couvert (entrée gratuite).
Si je vous en parle, c’est parce que Marans met à l’honneur la gastronomie française : huîtres, moules, foie gras, miel, fromage, vins, Cognac, Pineau, Champagne…
L’un des plus grands Chefs rochelais va relever un défi de taille : faire une omelette géante avec 2.000 œufs. Rendez-vous avec Grégory Contanceau, le dimanche 23 septembre à 11 h sur la place du Marché.
Tant que vous êtes dans cette jolie commune, pourquoi ne pas profiter de la 12ème édition du Salon des antiquités et du vintage dans l’ancienne Halle et dans le marché couvert, samedi et dimanche également, de 10 h à 19 h (entrée gratuite aussi).
Les bénéfices réalisés par le Lions Club Aunis, pour cet évènement, seront intégralement reversés à une association.
Connaissez-vous le programme ERASMUS ? Je pourrais vous dire qu’Erasme est le nom d’un moine néerlandais de la Renaissance, humaniste et théologien, et qu’aujourd’hui c’est un programme de l’Espace Européen de l’Enseignement Supérieur fondé en 1987. Mais ça, on s’en fout… Ou presque…. Plus prosaïquement, c’est un programme d’échanges pour les étudiants et les enseignants entre les universités et les grandes écoles du monde entier.
ERASMUS c’est une machine de guerre, lourde, fastidieuse, plutôt complexe et qui ne tient pas vraiment compte du facteur humain si l’on en croit le livre de Marie Lahetjuzan « ERASMUS, BONUS MALUS ? ». Elle ne raconte pas que son fonctionnement et ses désagréments… C’est un livre emprunt d’humour, de facéties, de volonté, de réussite… Il s’agit du seul bouquin qui existe sur ce dispositif qui est sensé vous permettre de parler couramment une langue et de valider vos études. Il s’appuie sur deux ans d’investigations, avec du concret, des recherches et surtout du vécu. C’est un reportage hyper intéressant, mais également un témoignage.
C’est qui Marie Lahetjuzan ?
Marie Lahetjuzan est une pétillante journaliste française qui travaille actuellement dans l’événementiel en Charente-Maritime et sur la réédition de son fameux « ERASMUS, BONUS MALUS ? ». Elle prépare l’audio-book et sa version numérique. De cette façon-là, tout le monde pourra y avoir accès.
Cette réédition est la traduction du livre qu’elle a écrit en anglais dans un premier temps. Livre pour lequel elle a reçu le 1er prix de Journalisme de l’Université de Kinsgton en 2010. En effet, elle l’a écrit dans le cadre de son projet de fin d’études en journalisme. Grâce à lui, elle obtient une double licence en Sociologie des Médias Audiovisuels avec comme option, en 3ème année, le journalisme d’immersion.
Grâce à cette licence, dix ans de vie au Royaume-Uni lui ont permis d’exercer en tant que journaliste puis comme Rédac Chef dans une radio londonienne : French Radio London.
Depuis qu’elle était enfant le journalisme était un rêve. Elle voulait pratiquait un journalisme plus offensif, qui allait au bout des choses, enquêter, chercher, élucider, comprendre. D’où le choix d’une université britannique et de cette option. Objectif atteint !
Il parle de quoi exactement ce bouquin ?
En fait, il s’agit d’un reportage en immersion totale de ce qu’est exactement ERASMUS. Car si le commun des mortels pense que c’est un programme simple, ce n’est pas le cas. Bien souvent, le simple quidam se casse le nez sur des imprévus assez surprenants.
Dans ce livre, Marie Lahetjuzan lève le voile sur tout ce qui se passe ou peut se passer. En tous les cas, elle y raconte ce qu’elle a vécu, agrémenté des investigations qu’elle a faites. Elle cite une multitude d’expériences qu’elle a vécues ou endurées (c’est selon) et donne certaines solutions et conseils. Les sujets les plus abracadabrantesques arrivent les uns après les autres dans ce guide de l’étudiant expatrié perdu dans les méandres d’Erasmus :
Elle relate les démarches qu’elle a faites lorsqu’elle a passé deux ou trois mois sans aucune autre ressource que ses petites économies. C’est grâce à sa co-loc qu’elle a pu conserver un toit et se nourrir…
Savez-vous que vous devez prendre des leçons de la langue que vous apprenez, pour suivre vos cours liés à votre diplôme (car les cours de votre licence en droit par exemple seront donnés dans la langue choisie) ? Vous devez prouver que vous maîtrisez la langue.
Savez-vous que si la monnaie du pays où vous êtes dévalue, vos ressources diminuent d’autant ? C’est scandaleux mais c’est arrivé à Marie lorsque la Livre Sterling a perdu 33 %, elle a perçu 33 % de moins sur ses revenus et a été contrainte de faire un crédit pour avoir de quoi vivre…
Le retard presque systématique du paiement des bourses entre la France, Bruxelles, et le pays où vous êtes basé qui met en péril votre santé et votre mental…
Choquant aussi, la notation des examens qui est plus défavorable aux étudiants que celles dans leur université de rattachement.
Aberrant le discours des institutions françaises et européennes qui ne savent que vous répondre « Ben c’est comme ça ! » alors que vous êtes seul et démuni à l’étranger…
Ses 374 pages vous apportent un éclairage sans fard sur ce dispositif qui n’est pas ce qu’il paraît de prime abord.
Hum… Pas très positif tout ça, non ?
Mais si finalement !
Marie Lahetjuzan prouve qu’à force de volonté, d’endurance et de ténacité, il est possible de résister à l’inertie d’une administration parfois inhumaine. Elle donne de nombreux tuyaux pour parvenir à ses fins, pour réussir ses études avec ce programme. En général, il s’agit d’un cursus « de rêve » pour des étudiants vraiment motivés. Leur force de caractère et leur combativité leur permettront de devenir meilleur, de valider leurs études et de s’enrichir d’une ou plusieurs autres cultures.
Une citation de Winston Churchill a été son leitmotiv, jour après jour, pour ne pas baisser les bras :
« Tout le monde savait que c’était impossible à faire, puis un jour est venu un homme qui ne le savait pas… Et il l’a fait ! »
Ce livre est uniquement pour les étudiants ?
Absolument pas ! Ce livre s’adresse aux étudiants certes, mais aussi aux jeunes voyageurs(euses), et à celles et ceux (quelque soit leur âge) qui veulent apprendre une ou plusieurs langues.
C’est un livre qui fait réfléchir sur le process ERASMUS et peut-être sur d’autres procédés, pour apprendre une langue et une culture, tel que prendre une année sabbatique. En effet, beaucoup de jeunes choisissent aujourd’hui de partir avec un PVT (Programme Vacances-Travail) pendant un an. Travailler et découvrir un pays, ses us et coutumes ainsi qu’un ou des idiomes en s’immergeant réellement dans un pays grâce au Woofing ou à l’HelpX entre autres. C’est monnaie courante à présent. La complexité d’ERASMUS explique peut-être le succès incommensurable des PVT, moins chers, moins contraignants, plus humains.
Marie explique qu’on ne devient pas bilingue ou trilingue en apprenant seulement une langue. Une langue, c’est une culture, une façon de penser, de vivre, d’aimer, c’est un tout.
Et si c’était à refaire ?
Sans aucune hésitation, elle resignerait malgré tout ! La diversité des expériences passées est tout de même ce qui est enrichissant, puisqu’elle a obtenu sa double licence et réalisé son rêve professionnel !
En résumé…
« ERASMUS BONUS MALUS ? » est un documentaire journalistique primé par une grande université londonienne. C’est aussi un témoignage intéressant, parfois surprenant(et un peu désarmant) sur le dispositif ERASMUS et les administrations françaises et européennes. Il nous apporte un éclairage fascinant, presque hypnotique, sur les autres cultures, sur ce que c’est que d’apprendre vraiment une langue, un nouveau savoir-être et un réel savoir-penser. Sans compter qu’une expérience de vie difficile peut nous mener à une totale autonomie.
Il n’y a pas à dire, la demoiselle a de la personnalité ! Alors Erasmus… Bonus ou Malus ?
Sylvère-Henry Cissé, le célèbre journaliste sportif de Canal + est charismatique, drôle, humble. Après avoir passé une journée ensemble, je peux vous assurer que ses qualités ne sont pas feintes. Et oui, les filles, pour vous détendre tout de suite, je vous précise que le beau gosse est un papa divorcé. Mais vous ne saurez pas si son cœur est pris car il ne répondra pas à d’autres questions sur sa vie privée, qu’il souhaite garder privé pour le coup.
Canal + fait partie du passé pour Sylvère-Henry. Après avoir présenté le sport pendant une dizaine d’années, il choisit une nouvelle vie. Un cycle se termine après avoir fait le tour de son métier. Une autre porte s’ouvre sur l’avenir grâce à la référence qu’il est devenu aujourd’hui. Aimant le contact et les relations humaines, vous pourrez profiter de son savoir-faire et de son impressionnant réseau, dans le cadre d’une communication d’influence. Si cette pratique est habituelle aux Etats-Unis, elle l’est moins en Europe. Bien sûr, derrière ce sourire à tomber, Sylvère-Henry est encore en avance sur son temps.
Si l’élégant journaliste a cette notoriété, ce n’est pas sans travail, sans volonté, sans curiosité. Direct et percutant, il n’a pas le cursus classique des grandes écoles de journalisme, mais il a croisé le chemin d’hommes incroyables qui ont été ses mentors. Il a travaillé avec certains, et s’est inspiré d’autres : Guy Philip, Jean Chouquet à Radio France, Rodolphe Belmer à Canal+, Eric Baptiste à R.F.I. et ses deux totems Roland Faure(le créateur de France Info, PDG de Radio France et membre du CSA) et Patrice Blanc-Francard(le fondateur de Disney Channel France et TV6, l’ancêtre de M6, Producteur, ancien directeur des programmes d’ARTE et Europe 1, auteur du dictionnaire amoureux du Jazz).
Pas évident me direz-vous lorsque l’on connaît un peu le monde de la presse d’aujourd’hui ? Et pourtant, à l’époque c’était possible !
Je vous raconte ?
Les années 70-80, c’est l’époque des radios pirates où la liberté exulte et bat son plein. Le monopole de la télédiffusion et de la radio date de la Libération en 45. Novembre 1981, Mitterrand fait des radios pirates, des radios libres. La bande FM explose !
En 1981, Sylvère fait un pari avec un ami. L’enjeu est excentrique : si Sylvère perd, il accepte d’animer une émission musique et cinéma dans la radio associative de son pote. Heureusement pour nous, il devient ensuite animateur radio à Lille en 1984 (premier contrat professionnel). C’est le début de son ascension. Il est repéré et signe avec de radios historiques. A Fun Radio, son travail consiste à faire de radios locales indépendantes, des stations Fun, jusqu’à occuper le poste de directeur des programmes de certaines stations. Puis c’est Radio France, Radio Bleue, France Inter et Radio France Internationale.
La télévision le courtise, et lui ouvre les bras. Et comme pour la radio, le brillant Sylvère-Henry Cissé, s’offre le luxe de s’associer avec de grands groupes tels que Disney Channel qu’il implante en France avec quelques amis. France Télévisions, M6, RFO, TV5, CFI (une chaîne de télévision généraliste africaine) ont la chance, à un moment donné, de le compter parmi le fleuron de leurs animateurs et journalistes. Sa carrière se dessine.
2006, égal à lui-même, c’est l’aventure Canal + qui débute et qu’il quitte un an après pour collaborer avec Karine Le Marchand surFrance 2 dans l’émission « Tabou ». Cette femme intègre marque son expérience professionnelle. Il aime œuvrer avec elle, car elle est exigeante et apprécie le travail bien fait.
Extrait de « Tabou » de France 2
Ensuite, c’est dans l’émission « Les Maternelles » sur France 5 qu’il officie.
Extrait des « Maternelles » de France 5
Pourquoi en rester là ? Sylvère-Henry Cissé revient à Canal +, en 2009, avec une chronique « Sport » dans « La matinale » avec successivement avec Maïtena Biraben à la barre dont il dit : « J’ai découvert à cette occasion celle qui est pour moi la meilleure présentatrice de magazine, hommes et femmes confondus. Tous les matins j’avais l’impression d’être assis dans une Rolls avec Maitena. Elle a un talent fou », puis avec Ariane Massenet.
Extrait de « la Matinale » de Canal +
Toujours plus haut, toujours fort, s’enchaînent « Infos Sport + » et « Canal + Sport » jusqu’à l’année dernière en juillet 2017.
Extrait d’« Infos Sport + » de Canal +
Mais Sylvère n’attire pas que la lumière des projecteurs. Des écoles de journalisme réputées lui font des appels du pieds pour enseigner à la nouvelle génération de journalistes qui arrive. Curieux et détestant la routine, il accepte. Reconnaissance d’un milieu élitiste qui valorise son impressionnant parcours et ses nombreuses compétences.
Sylvère est vigilant quant à l’avenir de la profession et attire l’attention de ses étudiants. Internet change le monde de l’écriture. Celui de la presse écrite dans les journaux et les magazines notamment. Les places sont rares. La concurrence est rude. Les nouveaux journalistes doivent être conscients de cet état de fait.
Les mentalités évoluent aussi. Le journalisme ne projette plus la même image que dans les 50 dernières années. Sylvère me confie que « Dans certains repas des invités cassent la profession de journaliste, jusqu’à ce que je leur dise que c’est ce que je suis… ». Propos que développent bien Alexandre Coste dansun billetdans Marianne en avril 2012.
Son enseignement ne s’arrête pas au secteur de la communication. Il accompagne aussi des chefs d’entreprise et des dirigeants, qui ne connaissent pas les relations presse et qui ont besoin d’être guidé.
« Je n’enseigne pas aux dirigeants, je transmets mon savoir. Les étudiants sont de la matière brute. Les chefs d’entreprise ont de l’expérience, c’est plus délicat. »
Sylvère a cependant conscience qu’il peut encore être utile même s’il a choisi de le faire différemment. Le sport reste l’une de ses passions d’où ses 10 années en tant que journaliste sportif. Bien lui en a pris, car il côtoie aujourd’hui les plus grands sportifs dans toutes les disciplines et les connaît bien.
Je ne peux pas résister à ma curiosité. Alors je profite de pouvoir discuter avec lui, pour en savoir un peu plus sur quelques noms qui m’intriguent :
« Les Chroniques d’Adélaïde : Sylvère, tu peux me donner un adjectif qui selon toi correspond à ces 10 sportifs français :
Sylvère-Henry Cissé: Bien sûr !
Christian Karembeu (Foot) : un sage
Zinédine Zidane (Foot) : magnétique
Jackson Richardson (Handball) : un génie
Nikola Karabatic (Handball) : un roc
Teddy Riner (Judo) : l’indestructible
Tony parker (Basket) : l’un des 4 fantastiques
Sébastien Chabal (Rugby) : le druide
Camille Lacourt (Natation) : l’insubmersible
Paul Pogba (Foot) : le génie incompris
Killian M’Bappé (Foot) : réjouissant
LCA : Tant qu’à faire, quel est ton pronostic pour la demi-finale de la Coupe du Monde de Football cette année ?
Sylvère- Henry : Hum… France/Brésil
LCA : Et pour la finale ?
Sylvère- Henry : France/Croatie
LCA : Le vainqueur ?
Sylvère-Henri : (Rire) Pour le cœur, par raison aussi…. La France !
LCA : Quel joueur de l’équipe de France sortira du lot après la coupe du monde ?
Sylvère-Henry : Killian M’Bappé ! »
La sérénité et l’assurance que dégagent Sylvère-Henry Cissé est frappante. Son amour des relations humaines et le partage qu’il fait de ce qu’il est, de ce qu’il sait, n’est pas sans me rappeler ce que disait l’illustre Churchill : « On vit de ce que l’on obtient. On construit de ce que l’on donne ».
Pour terminer cette rencontre et m’amuser un peu, j’ai demandé à mon invité de se soumettre au rituel du blog.
Au choix, le questionnaire de Proust :
Proust, encore adolescent, avait répondu à 35 questions du célèbre jeu anglais à la mode au XIXème : « Confessions ». Le voici remis au goût du jour avec moins de questions et revisité, pour découvrir tes goûts, tes aspirations et peut-être tes secrets. Tu as le choix entre 3 questionnaires. Celui de ton choix sera publié tel que tu y réponds :
La vertu que je préfère… Les vertus intellectuelles
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis (ies)… La fidélité et l’indulgence
La qualité que je voudrais avoir… Posséder la force des chevaliers Jedi
Mon principal défaut… La procrastination
Le bonheur c’est… Des petits et grands riens de la vie…
Le plus grand malheur qui pourrait m’arriver, c’est… Perdre mon enfant de mon vivant.
L’application que je préfère… Spotify
Mes écrivains favoris… Omar Khayyam, Annie Ernaux, Stefan Zweig, Eric Vuillard, Amin Maalouf, etc.
Mes sites/blogs préférés… Le Monde, l’Equipe, Le parisien, etc. Des sites d’infos
Mes héros/héroïnes dans la vie réelle… Mandela, mon père, ma mère.
Les vacances arrivent et avec elles, la fameuse Halle aux Artistes de la Ville de Marans. C’est la 10 ème édition. Ça se passe à la Halle aux Poissons et au marché couvert de Marans (17230) et ce, jusqu’au 01 juillet 2018.
Très agréable événement pour ceux qui aiment l’art, puisqu’une soixantaine d’artistes professionnels et amateurs (peintres, sculpteurs, plasticiens…) sont présents avec quelques rendez-vous à noter :
Mardi 26 juin de 10h à 12h : Animations pour les enfants
Mercredi 27 juin : Ateliers artistiques et découvertes (ouverts à tous et gratuits), puis en nocturne, annonce des résultats du concours et remise des prix
Samedi 30 juin : Ateliers artistiques et découvertes (ouverts à tous et gratuits)
Dimanche 1er juillet à 15h : Vente aux « Enchères » au profit des jeunes sapeurs-pompiers et à 18h : Remise des prix – prix de la Ville aux artistes professionnels et coup de cœur du public et des enfants aux artistes amateurs.
Nous nous croiserons très certainement mes Adeladdicts ! En attendant, retrouvez toutes les infos nécessaires sur la page Facebook de la ville de Marans : Ville de Marans
A propos de l’auteure
Fille d’un artisan-expert judiciaire, puis chef d’entreprise à mon tour, j’ai décidé de quitter le nid familial pour voler de mes propres ailes. J’ai alors œuvré dans le 1er groupe de presse français pendant 15 années. La filiale dans laquelle je travaillais a fermé ses portes après plus de 40 ans d’existence. D’un malheur est né un rêve. Je me suis alors inscrite dans une célèbre école de journalisme. Et mon diplôme d’attachée de presse en poche… Me voici…
Vous allez découvrir que je suis spontanée, capricieuse, espiègle, malicieuse faut-il croire, rêveuse sûrement, contemplative absolument, timide beaucoup et agaçante semblerait-il, sans aucun doute, pour certains…
Ce sont assurément pour toutes ces raisons, qu’il vaut mieux que j’écrive, c’est encore là que je reste la plus mignonne… Quoique !
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