Auteur/autrice : Adélaïde
Célibataire, to be or not to be
Le célibat est un truc un peu chelou que nous vivons quand nous nous faisons plaquer, ou que nous quittons notre ex-moitié, et que nous n’arrivons pas à refaire notre vie. En tous les cas, être seule ne fait pas partie de notre éducation à nous les femmes. Il reste, socialement parlant, un accident de parcours. Homme ou femme, chacun le vit pourtant de la même façon. Tantôt paradisiaque, tantôt diabolique, il est subit, pour la plupart des cas, quoi qu’on en dise.
En règle générale, en couple, nous rêvons d’un célibat idéal, et célibataires, nous rêvons de l’union parfaite ! La vie toute seule nous rend limite schizo !
Après avoir été mariées durant des années, les jeunes célibataires vivent toujours les débuts de leur nouvelle vie comme une liberté juste fantastique… Pendant quelques mois. Nous pouvons :
- Grignoter des chips, vêtue d’un pyjama, allongée sur le canapé devant la télévision, dans une position étrange mais confortable
- Traîner toute la journée dans une tenue super cool et pas sexy
- Faire ce que nous voulons, quand nous voulons
- Nous doucher à 17h pour aller acheter des sushis ou un Mc Do et avoir passer la journée coiffée comme la folle de Chaillot
- Boire un verre avec les copines tous les soirs
- Regarder le programme TV que nous choisissons NOUS
- Parler pendant des heures avec notre meilleure amie au téléphone, le soir, en nous baladant pieds nus dans notre appartement, allant de pièces en pièces, en parlant fort si nous voulons sans recevoir de reproche
- Travailler beaucoup…
Parlons-en d’ailleurs de travailler beaucoup… En même temps, nous n’avons personne qui nous attend. Alors quand nos amies ne sont plus disponibles pour boire un verre ou faire un resto et que le programme TV est nul, que nous faisons ? Ben, nous travaillons ! Donc souvent, les célibataires progressent vite professionnellement. Non pas parce que les femmes célibataires sont plus intelligentes ou plus professionnelles que les autres, mais parce qu’elles en ont marre de discuter avec leur chat le soir ! Et puis, il faut l’avouer, la solitude n’est pas une chose amusante.
Quand nous sommes seules, passé la trentaine, tous nos amis sont en couple, mariés avec des gosses. Et quand les gens sont mariés, soit ils dînent entre couples, soit ils essaient de vous caser (c’est à la fois cool car créer des occasions de rencontres c’est sympa, mais les célibataires ne sont pas des asociaux incapables de se trouver quelqu’un !), soit ils n’osent pas nous inviter (de peur qu’une femme sans partenaire saute sur leur mari, qui forcément est un homme super attirant… Ou pas).
Et puis au bout de quelques mois, nous finissons par moins sortir car la célibataire dépense beaucoup d’argent. Elle n’a pas toujours les moyens de ses angoisses solitaires. Il faut :
- Avoir une silhouette parfaite (abonnement à la salle de sport)
- Etre super jolie (esthéticienne et coiffeuse tous les mois)
- Etre attirante (budget important fringues/lingerie/chaussures)
- Avoir de la conversation (budget cinéma/livres/musique)
- Faire des sorties pour rencontrer du monde, des hommes et ne pas être seule (budget colossal resto/cafés/concerts/sorties)
- Avoir de bon abonnement internet (pour s’inscrire sur des sites pour les plus courageuses) et mobile (pour passer des heures à parler à des prétendants)
- Et la vie seule est super chère (loyer, impôts, nourriture, etc…)
Du coup, pour assurer les budgets nécessaires à leur survie, les célibataires travaillent énormément ou vivent recluses ou interdites bancaires. CQFD.
Sans compter que la célibataire est souvent de mauvaise foi et vire parfois no life. Qui n’a pas entendu une femme seule dire : « Noooon mais moi, je suis célibataire par choix ! ». Ah ouais ? Mon œil ! Si nous en avions la possibilité, ne serions-nous pas avec un beau gosse/belle gosse super adorable ? Nous préférerions vraiment rentrer toute seule dans notre appart parler à notre chat (Sic !) ? Faire des commentaires au présentateur d’une émission de télé réalité pour enfin avoir une conversation chez nous ? Dîner sur notre canapé avec un plateau-tv d’un vieux morceau de formage et d’un fruit blet parce que nous n’avons pas eu le temps de faire les courses ? Sommes-nous en sûres ? Parce que moi pas ! Ni Chéri-Chéri, ni Manon, ni Camille, ni Jeanne, ni Charles, ni Jules ! Toutes les célibataires tiennent pourtant toutes le même discours puis finalement, au bout de quelques mois, elles disent TOUTES que la solitude est pesante, sauf quand leur ex leur a vraiment pourri l’existence avant, et qu’elles supportent mieux la solitude que la médiocrité…
Certaines de mes amies, qui sont sincères, me disent que si elles pouvaient choisir, ça serait plus sympa d’avoir quelqu’un pour manger, rire, s’amuser, se disputer (au moins ça prouve que nous ne sommes pas seules) et surtout pour partager le quotidien, même si le quotidien tue parfois la magie amoureuse.
Mais soyons honnêtes ! Qui a envie d’attirer ces regards qui semblent condescendants que jettent les personnes en couple ? Qui ne cherche pas une moitié, même pour une soirée, ou juste pour partager un bon repas ou une franche rigolade ?
Sans compter que les dimanches sont des moments affreux de solitude, où rien ne se passe… Sauf les célibataires organisées qui font toujours 3000 activités le week-end et qui font croire aux mariés que la vie quand nous sommes seules, c’est top ! Non, c’est juste pour lutter contre l’ennui ! D’ailleurs, pour la plupart, nous transformons cette journée en jour de ménage et/ou en journée « je larve autant que je peux », rapport à la quantité de travail que nous absorbons la semaine. Ainsi nous donnons l’impression que nous sommes des working girls insatiables de missions impossibles et de défis à relever… Heu… Comme les couples mariés sauf que nous, nous ne supportons pas une famille envahissante qui vient nous saouler pour nous faire faire absolument notre super gâteau au chocolat, que si nous avions su, nous ne l’aurions jamais fait, histoire d’avoir enfin la paix !
Au final, la solution idéale serait que les hommes libres ne se complaisent pas dans le même discours que nous, ni dans cette espèce de soif de liberté absolue et fébrile du mâle jouissant, lui aussi, de sa nouvelle liberté. Quand eux aussi en ont marre d’être seul, c’est juste l’espace d’un court moment, genre quand ils ont besoin d’un câlin ou d’une cigarette. Et nous savons que l’envie d’une cigarette dure moins de 8 secondes. Il faut dire que notre soif d’indépendance ne nous arrange pas, à ce niveau-là. En effet, les hommes d’aujourd’hui sont devenus des hommes autonomes, capables de se gérer tous seuls, de s’occuper de leurs enfants, de cuisiner, d’être élégant, de faire du sport, de lire, de sortir…. Tout ça, sans nous ! C’est extraordinaire dans un sens, depuis le temps que nous le voulions, mais dans l’autre, c’est absolument nul !
Moralité, il faut, soit rester avec eux malgré leurs horribles et agaçants défauts. Soit leur faire croire, dès qu’ils sont tout petit, qu’ils n’ont pas la capacité de se débrouiller tout seul, et qu’ils ne peuvent, en aucun cas, vivre sans nous, sans que nous perdions notre indépendance évidemment !
Oups ! C’est possible ?
Michel Boujenah, le cœur en braille
Michel Boujenah a toujours représenté l’image de la gentillesse incarnée à mes yeux : humoriste, comédien, et parrain du Téléthon entre autres… Je me rappelle de lui dans « 3 hommes et un couffin », « 18 ans après », « Les misérables », « Don Juan », mais aussi l’humoriste avec la chemise rouge et les bretelles, l’homme au sourire jovial et au rire communicatif. Mais Michel Boujenah c’est aussi un réalisateur, aussi réaliste que tendre. C’est « Père & fils », son sublime premier film où un père rassemble ses fils autour de lui, puis « 3 amis » une histoire d’amitié entre 2 hommes et une femme qui se connaissent depuis l’enfance.
« Le cœur en braille » est donc son troisième film. Merveilleuse histoire entre Marie passionnée de violoncelle et douée à l’école, et Victor sympa mais qui galère en cours. Quand Marie lui révèle son secret, les 2 adolescents vont conclure un pacte, l’un aidant l’autre et vice et versa.
Alors pour cette rencontre, j’ai eu un peu peur d’être déçue. Peur qu’il ne soit pas aussi sympathique qu’il ne le paraît, et qu’il ne soit pas comme j’imaginais cet artiste que j’adore depuis ses débuts.
Dans le hall du cinéma de Rochefort, j’ai été accueillie par Monsieur Patrick Lemonier, le directeur. J’ai vu arriver une grosse berline noire. Plusieurs personnes en sont sorties. Le temps de me retourner pour répondre à la question d’une femme à côté de moi, j’ai réalisé que Michel Boujenah était là, entouré de ses collaborateurs.
L’heure de la conférence de presse était arrivée. Nous sommes montés dans la salle prévue à cet effet. Michel s’est assis en face de nous, en face de moi. J’étais si contente, si fière, un peu comme une groupie. Hervé Blanché, le maire de Rochefort a été invité pour cette occasion. En attendant que la presse soit présente au complet, nous avons commencé à discuter. Mr Blanché a présenté sa ville, et Mr Boujenah l’a questionné. Passionné de bateaux, il s’intéressait réellement à ce qui lui été expliqué.
C’est à ce moment-là que la présence de Michel Boujenah a pris tout son sens. Il a commencé à parler presqu’en toute amitié, nous expliquant qu’il adorait la pêche, les bateaux, la mer quand Hervé Blanché lui parle de l’Hermione. Il nous a fait rire plusieurs fois d’ailleurs. Il a de l’esprit naturellement. Puis petit à petit, il nous a parlé de son film. Cette conférence de presse a pris un ton amical, un peu comme des amis qui dîneraient ensemble et parleraient de leur travail.
Je pourrai vous parler de son film, mais ça, vous pourrez le lire dans tous les médias que vous connaissez. Car il nous a présenté son film, ses acteurs, la virtuose Alix et Jean-Stan qui lui faisait penser à Belmondo, de la façon qu’il a eue de les caster. D’anecdotes, de leur capacité de travail, de leur force, de leur maturité, de leur passion. Mais moi je brûlais d’en savoir un peu plus sur lui, sur l’homme qu’il est… S’il avait gardé, encore aujourd’hui, cette sensibilité qu’il a toujours eue et qui a fait de lui cet homme que nous aimons tous, ou s’il était blasé. Il ne l’était pas… Sa réponse était encore plus belle que celle que j’avais pu imaginer.
« Oh non je ne suis pas blasé. La vie, quoi qu’il arrive, c’est de continuer à s’aimer, à faire l’amour, à être inquiet pour nos enfants, à rire, à raconter des histoires, à regarder le soleil se lever… Continuer à vivre quoi qu’il arrive, voir au-delà de tout… Comme la petite Marie de mon film. »
Il nous a expliqué qu’il a toujours été épaté d’être en vie. Qu’il est heureux de faire ce qu’il fait, qu’il pensait ne pas s’être trompé. Puis il a nous demandé si nous connaissions la différence entre une erreur et une connerie. Devant une réponse collégiale négative, il nous a expliqué que : « une connerie, c’est quand on sait qu’on fait une erreur, mais qu’on la fait quand même ! ».
Je lui ai demandé s’il avait autant d’émotions qu’au tout début. Il a répondu qu’il en avait bien plus car il savait ce qui l’attendait. « Quand on saute d’une falaise, la première fois, on est inconscient. Mais la deuxième fois, la troisième, on sait à quoi d’attendre… Et c’est là qu’on angoisse ! » L’angoisse est sa vieille compagne quand il sort un film. Il se demande si les gens vont aimer son travail et si son film est bon. Pourtant il reste émerveillé de ce qu’il vit.
« L’humour est super important pour vivre et pour garder son émerveillement » a-t-il dit avec son grand regard bleu.
Ce film l’a sauvé du cinéma. Il avait décidé d’arrêter la réalisation car son second film « 3 amis » n’a pas très bien marché. Mais ce livre lui a donné envie de recommencer. Alors il se soumet à nouveau au verdict de son public et de ceux qui pourraient le découvrir.
Quoiqu’il en soit, Michel Boujenah a respecté sa légende. Il est authentique, généreux, et sincère. Sa sensibilité, son sens de la famille, de l’amitié ne sont pas vains. Sa réalité est composée de respect de l’autre et de la vie. Finalement, il a été à la hauteur de la façon dont je le voyais et pour rien au monde, je ne manquerai la sortie du « Cœur en braille » le 28 décembre.
Un grand merci à Jean-Marc Bouérie du journal Le Littoral, et à la famille Lemonier du cinéma de Rochefort, pour m’avoir permis de vivre un moment d’une telle intensité. Un grand merci aussi à Michel Boujenah pour le temps qu’il m’a accordé.
Jérémy Arrivé, un intellectuel dans un corps de sportif
Un jour que je préparais une conférence sur le stress du chef d’entreprise, un ami, Brahim Hanafi, m’a conseillé de rencontrer Jérémy Arrivé qui est Diététicien Nutritionniste, Préparateur Physique Professionnel, Personal Trainer en musculation et en sports de force, Consultant TV – Coach minceur pour le groupe M6, et chargé d’enseignement universitaire en Physiologie de l’effort par l’Université de Poitiers. Continuer la lecture de « Jérémy Arrivé, un intellectuel dans un corps de sportif »
Lily et l’île de Jade !
L’île de Jade a rendu Lily heureuse. Elle était partie s’y réfugier. Depuis son retour, tout va bien. Elle est amoureuse et entourée par sa famille qu’elle aime par-dessus tout. Elle a la certitude de travailler au moins pendant 3 années grâce à un « contrat d’avenir » et prépare une formation DEJEPS pour être animatrice socio-culturelle. Elle vient de rentrer en France en mai dernier, après avoir vécu 9 mois incroyables dans ce fabuleux pays précise-t-elle.
« Ça n’a pas été facile ici le premier mois de mon retour, parce que j’ai tout de suite été immergée dans le monde, la ville, dans la cohue et le bruit… Ce n’était pas simple du tout ! ».
Mais pour comprendre pourquoi Lily dit ça, il faut que je vous raconte son voyage à l’autre bout du monde pendant presque un an. L’autre bout du monde ? C’est l’île de Jade, l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande.
A 20 ans, Lily a eu un vrai « ras-le-bol ». Un de ses sentiments qui vous fait tout remettre en question : la vie, la mort, l’avenir que l’on a, que l’on n’imagine pas ou plus, les amis, ceux qui sont là, ceux qui ne le sont plus, ce qui nous fait avancer, ce qui nous pousse à ne plus être en phase avec soi-même… Ce sentiment qui vous brise le cœur et vous dévore de l’intérieur quand vous avez perdu un être cher…
Un jour, sa mère lui raconte que la fille de son patron cherche une fille au pair pour s’occuper de ses 2 enfants (6 et 18 mois), en Nouvelle-Zélande ! Ni une, ni deux ! Son sang ne fait qu’un tour. Il faut qu’elle parte ! C’est l’opportunité qu’elle attendait, celle qui va lui permettre de respirer. Pendant une petite année, elle prépare son départ avec un Working Holiday Visa (Visa Travail-Vacances) et part sans aucun regret.
« A Christchurch quand je suis arrivée, j’ai sorti une carte pour regarder où j’étais. Je n’étais pas perdue. Il y a 3 personnes qui sont naturellement venues vers moi pour me demander si j’avais besoin d’aide. Ça ne se serait pas passé comme ça ici. Les gens sont plus ouverts là-bas. »
Pendant 6 mois entre travail et détente, elle a vécu à Lake Paringa dans l’île du Sud, à 50 km de la ville la plus proche. C’est l’île la plus sauvage des deux. L’île de Jade est faite de paysages époustouflants et de montagnes vertigineuses (les Alpes Néo-Zélandaises) :
- Les Milford Sound, un des plus beaux fjords au monde
- Le Mount Cook et son parc national classé au patrimoine mondial de l’Unesco où l’eau du lac Pakaki est turquoise
- Queenstown, la ville des chercheurs d’or
- Wanaka et son célèbre arbre solitaire au milieu du lac
-
Les plages désertes du parc national Abel Tasman avec ses otaries
- Akaroa, la ville française nichée aux creux des volcans où l’on peut nageravec des dauphins dans l’océan Pacifique
- Dunedin la ville écossaise
- Christchurch la ville reconstruite après le séisme de 2011 de magnitude 7
- Invercagill, la ville la plus septentrionale de la Nouvelle-Zélande…
« Je pouvais enfin commencer une nouvelle vie. Personne ne me connaissait. J’avais besoin de me retrouver seule… »
Elle vivait parfois en compagnie 8 jeunes de toutes nationalités (filles et garçons) car ses employeurs étaient propriétaires d’un élevage de 800 vaches à viande, d’un élevage de saumons avec un restaurant ainsi que d’une boutique de souvenirs. Le fait de ne pas parler anglais aurait pu être une barrière. Pas pour Lily ! Elle a appris sur place. La Nouvelle-Zélande est membre du Commonwealth of Nations. On y parle donc anglais. Langue que Lily parle maintenant couramment bien sûr.
Et puis, elle a décidé de continuer son voyage. Il était temps pour elle de voir autre chose. Elle est partie, sac à dos, découvrir le reste de l’île. En auto-stop qui plus est. Le premier jour sur la route, alors qu’elle se demandait ce qu’elle faisait là perdue au milieu de nulle part, à plus de 18 500km de chez elle, un jeune homme s’est arrêté. Un coup de chance incroyable, car il allait à Dunedin, de l’autre côté de l’île. Elle aussi. Elle devait y retrouver des amis pour quelques jours. Dunedin est une ville estudiantine et festive, qui bouge beaucoup, où il fait bon vivre pour des jeunes.
En Nouvelle-Zélande, il est possible d’être héberger pour très peu cher si l’on est, un tant soit peu, courageux. Pour résumer de façon très succincte :
- Le Woofing permet d’être hébergé en échange de travaux d’agriculture.
- Le HelpX offre des hébergements contre des travaux de jardinage, de bricolage, de garde d’enfants, de préparation de repas, etc…
- Le CouchSurfing est un service d’hébergements, de personne à personne, de façon temporaire et gratuite.
C’est ce qu’a fait Lily pendant 3 mois. Elle a continué son périple. Elle était souvent seule face à la nature, mais elle continuait d’aller à la rencontre des autres. Elle a croisé des dizaines de personnes, et même si elles étaient extraordinaires, pour Lily l’amitié ne se construit que sur du long terme. Ce n’était pas de ces amitiés profondes avec qui elle pouvait partager les merveilleux paysages ahurissants qui la figeaient quand elle faisait un trek. Ou encore avec qui elle pouvait raconter ce qu’elle ressentait quand elle montait des chevaux dans les montagnes (sa passion depuis l’âge de 3 ans). Malgré toutes ces connaissances sympas mais superficielles ou éphémères, c’est cette solitude intérieure qui existait au fond d’elle, qui paradoxalement, lui a permis d’avancer d’un point de vue personnel et de refaire surface petit à petit.
« Ce sont les rencontres et le partage que je retiendrai de ce voyage. Parce que, là-bas, c’est ce que nous sommes qui compte. Pas l’apparence. L’ouverture d’esprit fait partie de leur culture. Mais il y avait cette solitude qui était quand même là… On s’habitude à tout… Alors tu réfléchis beaucoup sur toi. Du coup, tu apprends à vivre l’instant présent, et tu oublies cette notion de stress pour que dalle… J’ai appris à positiver ! »
L’automne est arrivé. L’hiver promettait d’être présent rapidement. En Nouvelle-Zélande, c’est l’hémisphère sud. Les saisons sont donc inversées :
- Le printemps est en septembre, octobre et novembre
- L’été est en décembre, janvier et février
- L’automne en mars, avril, mai
- Et enfin l’hiver est en juin, juillet et août.
Elle a alors découvert l’île fumante (l’île du Nord), si différente de l’île de Jade, avec Wellington, la divertissante capitale, aussi dite « ville des artistes », ainsi qu’Auckland, la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande avec ses 1 300 000 habitants.
Puis s’en est suivi un gros coup de fatigue, un peu de blues aussi, sur la côte Est de l’île Nord. C’est là qu’elle a décidé de rentrer en France, car sa famille lui manquait. Skype n’était plus suffisant au bout de 9 mois de séparation.
Après être arrivée en France, Lily a pris un peu de repos et a retrouvé une vie ordinaire : recherche de travail, reprise de ses études, et a revu ses amis(ies), celles et ceux qui restaient après presque un an d’absence. Voilà, vous savez tout. Le reste je vous l’ai raconté.
Son souhait ? Partir en Mongolie pour un mois, quand ses finances le lui permettront. Peut-être que Grégoire, son amoureux, la suivra. Je crois qu’elle ne s’arrêtera plus de voyager. Je l’ai senti à son regard, à sa voix… Elle a soif d’apprendre depuis l’île de Jade et a attrapé le virus du voyage. « Quand on a commencé, on ne s’arrête jamais ». C’est ce que m’avait expliqué Romain, le Globe-trotteur.
Merci à Lily Pen et à Romain Supertramp pour leurs magnifiques photos de Nouvelle-Zélande. Retrouvez-les sur leurs profils Facebook respectifs.
Wonder Woman is a bitch !
Soumise au diktat de la Wonder Woman comme beaucoup de femmes, je suis devenue une perpétuelle angoissée et une perfectionniste insatisfaite. A la recherche d’un idéal, j’ai essayé d’être une bonne fille, une merveilleuse sœur, une extraordinaire amie, une fabuleuse épouse belle, ultra féminine et intelligente, une incroyable maman présente et cool, et une détonante professionnelle hyperactive et compétitrice. Continuer la lecture de « Wonder Woman is a bitch ! »
Magalie Bénéteau : Roule Mapoule
Au cours de mes promenades, j’ai découvert un lieu enchanteur qui réponds au nom amusant de « Roule Mapoule », où j’ai trouvé une carte variée de méli-mélo de tisanes et de chocolats savoureux où le maître-mot est convivialité. Je voulais le partager avec vous. Continuer la lecture de « Magalie Bénéteau : Roule Mapoule »
Marc Binnié : Quand la littérature et la philosophie rencontrent le droit
A 54 ans, Marc Binnié, Greffier du Tribunal de Commerce de Saintes, est aussi le Président co-fondateur d’APESA (Aide Psychologique des Entrepreneurs en Souffrance psychologique Aigüe), dispositif en cours de déploiement dans 35 tribunaux de commerce en France. Continuer la lecture de « Marc Binnié : Quand la littérature et la philosophie rencontrent le droit »
La souffrance au travail ou le tabou du Chef d’Entreprise
La souffrance des chefs d’entreprise est un tabou. Maladies liées au stress, maux de dos, insomnies, cancer, burn out… Autant de maux que bien souvent les dirigeants cachent à leur entourage professionnel comme privé. Continuer la lecture de « La souffrance au travail ou le tabou du Chef d’Entreprise »
Leçon de séduction ou la danse du paon
Devant les récits de Camille et Jeanne, il me semble nécessaire de donner des informations aux hommes qui ont encore du mal, malgré une ère moderne et informative, à avoir accès à la « notice d’emploi » de la femme, notamment en matière de séduction. Ceci est aussi bien valable pour les célibataires qui cherchent l’âme sœur, que pour les maris ou compagnons qui restent ignorants du mode de pensée, un peu ardu j’en conviens, de la Femme avec un grand F malgré une dizaine/vingtaine/trentaine/etc… d’années d’union.
Continuer la lecture de « Leçon de séduction ou la danse du paon »