L'artiste
Oeuvre à la une
Article Éphémère Galerie
Comme tous les artistes, c’est l’imaginaire qui guide Caroline (son Pseudo, c’est Ethnicaro). Mais elle, elle le fait grâce au pointillisme. Comment a-t-elle pu être influencé pour s’exprimer de cette façon-là ? Elle explique :
« C’est un tableau aborigène qui m’a touché et donné l’audace de me lancer… D’où mon pseudo « ethnicaro » ! »
Si Caroline s’inspire du monde animal, de celui de la nature, mais aussi de ce qui fait que la vie est la vie, les aborigènes eux s’inspirent de leurs rêves. Dans la culture de ce peuple australien, les rêves sont communautaires, c’est-à-dire qu’ils se partagent avec les autres. Ainsi, il y a la partie que l’on peut divulguer et celle que l’on garde juste pour sa parentèle. Et si les rêves prennent une telle importance, c’est que ce sont des moments privilégiés où les ancêtres viennent communiquer avec le monde des vivants. C’est la raison qui fait qu’il est parfois difficile de comprendre certaines de leurs peintures.
Ethnicaro ne peint pas ses rêves, mais elle aime que nous fassions preuve d’imagination et d’audace surtout, pour apercevoir, dans ses œuvres, des choses auxquelles elle n’avait pas forcément pensé.
C’est avec un outil fait-maison à pointe souple qu’elle applique la peinture acrylique qui donne vit à ses petits points. Ce qui l’exalte le plus peut-être, c’est le fait de créer un tout avec une multitudes de petits points.
Si Caroline peint depuis bientôt 3 ans, elle commence juste à accepter de faire sortir ses toiles de son atelier afin de partager. Alors, je vous propose de plonger dans son univers aux dimensions infinies.
Bonne semaine mes Adeladdicts !
Rondittude