L'artiste
Oeuvre à la une
Article Éphémère Galerie
Cette semaine, pour notre thème sur les vacances d’été, je vous ai choisi les concerts de Laurent Jahier. Cadeau très sympa de l’un de mes chouchous que vous reconnaissez certainement maintenant. Après ses deux expos dans l’Ephémère Galerie, « La couleur tombée du ciel » et « La balade des dames du temps jadis », voici une nouvelle palette de son talent.
Laurent est un expert de l’instant présent. Photographe pour le journal Sud-Ouest, il s’est spécialisé dans les photographies de sports (foot, rugby, rallye auto-moto, boxes, entre autres) et les spectacles (dont les concerts). Les professionnels et les amateurs éclairés apprécieront la complexité du mouvement lorsqu’il faut le saisir au bon moment.
Quand je lui ai demandé comment il faisait pour savoir quand est-ce qu’il fallait déclencher, il m’a répondu :
« Dans le sport par exemple, quand tu connais les règles… Le jeu… C’est plus facile. Tu peux anticiper l’action. Tu sais ce qu’il va se passer. Tu sais où te positionner, et quand appuyer… C’est pareil pour les spectacles ou les concerts… Quand tu connais les artistes, tu sais à peu près ce qu’il va se passer. Tu connais les habitudes de chacun. Tu sais être présent là où il le faut. Sinon tu observes et tu sais… »
Ceci dit, les concerts en général, et de rock en particulier, c’est son truc. Il aime les sonorités grasses, et rythmées d’un rock puissant qui sent la sueur et la souffrance.
Il aime les sons lourds de The Doors, de The Who ou des Stones. Ceux irrévérencieux des Black Sabbah, ACDC, Led Zepplin, Trust, et de ceux plus consensuels mais tout aussi politiquement incorrects tels que les Nirvana, White Stripes, ou Noir Désir pour les plus célèbres. Il aime les sons rebelles du début du punck des années 80 comme les Sex Pistols et The Clash. C’est un peu le Philipe Manœuvre de la photographie locale.
Mais son addiction au Rock est plutôt celle qui est basé sur les groupes underground ou méconnus qui vivent une passion inconditionnelle avec des basses graves. Car le Rock possède une âme. Une âme intensément inséparable de la culture philosophique, littéraire et politique de Laurent Jahier. Mais ça c’est une autre histoire…
Never Mind !