Patrick Launay

Simplicité et gentillesse définissent le photographe de la semaine : Patrick Launay. Hormis ses deux immenses qualités à mes yeux, Patrick est un grand monsieur de la photographie. Si aujourd’hui, il exerce dans un tout autre domaine et pratique la photographie comme un plaisir, il n’en a pas toujours été ainsi.

Il y a 9 ans, Patrick Launay ne se sent plus en phase avec le monde du journalisme. Les directeurs d’agence deviennent des financiers, et oublient parfois la force d’une photo ainsi que la valeur d’un reportage. Il décide alors de troquer Paris contre la vie sur le littoral charentais-maritime, près de Royan.

Il met alors un terme à trois années de collaboration avec le plus grand groupe de presse marocain. Il s’occupait de la production photos pour deux titres phares. L’un était un magazine pour la population du Maghreb vivant en France, l’autre pour un magazine de luxe pour les amoureux du Maroc et de la culture orientale.

Auparavant, en 1999, Patrick Launay entre au Figaro lorsque celui -ci sort sa nouvelle formule photos où les clichés d’actualité sont mis en avant. Il est alors Rédacteur en Chef Photos pour le quotidien et ses suppléments économie et culture. Son job consiste à gérer les différents services photos, et à recruter les photographes. C’est alors une époque dense : le Wolrd Trade Center, la guerre de Tchétchénie, l’ouragan de 1999, etc…

Avant le Figaro, le PDG du groupe Prisma Presse, Axel Ganz enlève Patrick Launay à l’un de ses mag (Voici où il est iconographe) pour en faire son Chef du service photos d’un autre de ses magazines économiques Capital.

Mais ce parcours hallucinant, il le doit à son rêve de gosse : intégrer Sygma, la plus grande agence de presse mondiale. Il entre comme stagiaire en 1979, au labo N&B et apprend avec les plus grands reporters des années 80 qu’il côtoie quotidiennement. Après 6 mois de stage intensif, il est embauché et reste pendant 10 années.

Mesurez-vous la chance que nous avons aujourd’hui que Patrick ait accepté d’exposer pour notre plus grand plaisir ? Voici sa vision des vacances, de la liberté sur la plage, de la joie de l’été en Charente-Maritime, et de l’espièglerie estivale des enfants.

Bonne semaine mes Adeladdicts !