L'artiste
Oeuvre à la une
Article Éphémère Galerie
La toile a cela de fabuleux qu’elle nous permet de faire des rencontres que nous n’aurions pas faites d’ordinaire. C’est le cas avec Charlotte Cauchefer, photographe toulousaine. C’est au gré de l’un de mes réseaux sociaux que j’ai découvert son travail. Tout de suite, son univers singulier m’a happé. Fait de rêves et de fantastique, elle permet à notre esprit de s’échapper, de vagabonder, et m’a fait voyager dans son imaginaire. Des portraits fantasmagoriques aux paysages doux dans lesquelles elle se trouvent, rien n’est laissé au hasard.
Pour nous présenter la première partie de son expo, Charlotte nous raconte :
« Pour cette série de portraits, l’envie de création est revenue comme un boomerang de l’enfance. Je devais, pour mon année de licence (Nota bene : elle est titulaire d’un BTS et d’une licence en photographie), réaliser une série de portraits où le thème était libre. J’avais envie de m’amuser sur cette série. La réalisation a été pour chaque image des moments de rire et de patience : les œufs n’arrêtaient pas de tomber, le lézard de bouger sur la branche, et l’araignée… non je préfère garder le mystère (rire)… J’ai beaucoup été aidée sur cette série, j’ai eu une équipe volontaire, qui m’a poussée à réaliser toutes mes idées. »
La seconde partie, plus mystérieuse, est ancrée dans un jeu comme pour suggérer des émotions, faire deviner un ou des sentiments, malgré ce que l’on voit. Le bleu doux ressemble à des volutes derrière une vitre qui aurait pu être polie par la mer.
Charlotte s’exprime plus facilement avec la photographie, mieux qu’avec des mots dit-elle. C’est son moyen de communication privilégié. Mettre des images sur des émotions, des sentiments, des faiblesses, des peurs, des espoirs, des rêves… C’est tout naturellement qu’elle a commencé à faire des portraits après avoir fait des montages photoshopés pendant longtemps.
« J’ai commencé alors à m’intéresser à la photographie de portrait, simple, sans artifice, avec pour seul sujet des personnes qui n’avaient jamais posées. J’ai appris à mettre en valeur des visages, des émotions, des ressentis en apprenant jour après jour avec des visages tous plus différents les uns des autres. Il n’était plus question de moi, mais de comment cette personne inconnue était, ce qu’elle ressentait… J’aime chercher cette petite faille qu’ils cachent si bien, et la sublimer. Parce qu’à ce moment, le plus important n’est pas forcément de rendre plus beau, même si c’est agréable, mais de montrer la vraie beauté. »
Je vous laisse donc profiter de cette adorable demoiselle qu’est Charlotte Cauchefer qui m’a enfin fait comprendre ce que voulait dire Ionesco lorsqu’il écrivait « La vérité est dans l’imaginaire ».
Sa page Facebook : Charlotte Cauchefer
Son Instagram : charlottecauchefer
Son Twitter : @CFRcharlotte
Boomerang